Bilan des émissions à effet de serre, un devoir plus qu'une obligation

La mission de Sitowie s’inscrit dans une démarche globale qui soutient la formalisation d’une politique environnementale.

Agir sur l’ensemble de la structure économique est essentiel afin d’assurer un monde plus durable.

Le secteur de l’immobilier est amplement concerné, comme doit l’être celui du numérique.

Parce que nous sommes convaincus qu’il est urgent d’agir pour préserver l’environnement, nous accompagnons chaque jour la transition verte. Aussi, pour être alignés avec notre mission, nous mettons en place des indicateurs. Le premier d’entre eux n’est autre que le bilan d’émissions de gaz à effet de serre (GES).

Qu’est-ce que le bilan d’émissions de gaz à effet de serre (GES) ?

Le bilan GES est un outil qui permet de quantifier et de décrire les émissions de gaz à effet de serre. Il vise à évaluer la contribution de chaque entité aux changements climatiques.

Le bilan GES se base généralement sur les principaux gaz à effet de serre tels que :

  • le dioxyde de carbone (CO2),
  • le méthane (CH4),
  • le protoxyde d’azote (N2O)
  • et certains gaz industriels fluorés.

Il peut également prendre en compte d’autres polluants atmosphériques ayant un impact sur le climat.

La réalisation d’un bilan GES implique plusieurs étapes, notamment :

  • L’inventaire des émissions : recueille des données sur les activités et les sources d’émissions de GES de l’entité concernée, exemple : la consommation d’énergie, les déplacements, les processus industriels, etc.
  • La quantification des émissions : les données collectées sont converties en émissions de gaz à effet de serre en utilisant des facteurs d’émission appropriés. Cela permet d’évaluer la quantité totale de GES émise sur une période donnée.
  • L’analyse des résultats : une fois les émissions quantifiées, le bilan GES permet d’analyser les sources principales d’émissions, d’identifier les secteurs où des réductions peuvent être réalisées et de déterminer les actions prioritaires pour atténuer les effets sur le climat.

L’ADEME met à disposition l’ensemble des outils nécessaires à la mise en œuvre opérationnelle de votre bilan.

Le bilan GES est devenu un outil essentiel dans le cadre de la gestion des impacts environnementaux et de la lutte contre le changement climatique.

Il constitue également une base pour l’élaboration de stratégies de réduction des émissions, le suivi des progrès et la communication des efforts réalisés en matière de développement durable.

Quelles sont les entreprises concernées par le bilan GES ?

Le bilan d’émissions de gaz à effet de serre concerne généralement toutes les organisations, entreprises ou entités qui contribuent aux émissions de GES.

Cela inclut un large éventail d’acteurs, tels que :

  • Entreprises privées : Les entreprises de tous les secteurs d’activité, qu’elles soient grandes, moyennes ou petites.
  • Organisations publiques : Les administrations gouvernementales, les collectivités locales, les agences publiques et les institutions publiques.
  • Établissements d’enseignement et de recherche : Les universités, les instituts de recherche et les établissements d’enseignement.
  • Organisations à but non lucratif : Les organisations à but non lucratif, les associations, les fondations et les ONG.

En France, la réalisation d’un bilan GES est obligatoire pour certaines entreprises ou organisations. Il y a, entres autres, les personnes morales de droit privé employant plus de 500 personnes en métropole et 250 personnes en outre-mer.

A noter, certaines entreprises choisissent sciemment d’effectuer un bilan GES afin de mesurer son impact environnemental. C’est le cas de Sitowie.

Quels sont les textes de lois relatifs au bilan d’émissions de gaz à effet de serre ?

Les textes de lois varient selon les pays et les régions. Voici quelques exemples de textes législatifs et réglementaires souvent utilisés pour encadrer la réalisation du bilan GES :

  • Protocole de Kyoto : Le Protocole de Kyoto est un accord international visant à réduire les émissions de GES. Bien qu’il ne soit pas un texte de loi en soi, il a inspiré de nombreuses réglementations nationales et régionales.
  • Réglementation européenne : La Directive 2018/2002 fixe des objectifs et des obligations pour les États membres en matière de réduction des émissions. Certains pays membres ont adopté des lois nationales pour la mise en œuvre de cette directive.
  • Loi sur la transition énergétique et la croissance verte (France) : En France, la loi sur la transition énergétique et la croissance verte, adoptée en 2015, impose aux entreprises de réaliser un bilan des émissions de GES et de mettre en place des actions de réduction. Elle fixe également des objectifs nationaux de réduction des émissions de GES.
  • Carbon Disclosure Project (CDP) : Bien qu’il ne s’agisse pas d’une loi, le CDP est une initiative internationale qui encourage les entreprises à divulguer volontairement leurs émissions de GES et leurs stratégies de réduction. Certaines réglementations nationales peuvent recommander ou exiger la participation des entreprises au CDP.

Les obligations et les exigences légales peuvent varier d’un pays à l’autre. Il est recommandé de se référer aux autorités compétentes et aux organismes environnementaux pour obtenir des informations précises. En ce qui concerne la France, référez vous au site de l’économie et des finances.

Pourquoi faire un Bilan d’émissions de gaz à effet de serre ?

Le bilan GES présente plusieurs raisons et avantages importants. Voici quelques-unes de ces principales raisons :

  • Comprendre l’empreinte carbone : Il permet de comprendre l’ampleur de l’impact sur le climat d’une organisation. Cela inclut l’évaluation des émissions directes provenant des activités internes de l’organisation, ainsi que les émissions indirectes résultant de la consommation d’électricité, de la chaîne d’approvisionnement, des déplacements des employés, etc.
  • Identifier les sources d’émissions : Il permet de cibler les domaines où des mesures de réduction peuvent être prises de manière efficace et ciblée.
  • Réduire les coûts et améliorer l’efficacité énergétique : Il met en évidence les secteurs où l’organisation consomme le plus d’énergie et émet le plus de GES. En identifiant ces zones, des mesures d’efficacité énergétique peuvent être mises en place. Cela peut se traduire par des économies financières significatives à long terme.
  • Gérer les risques et se conformer à la réglementation : Il permet de s’assurer la conformité aux obligations légales. Ainsi, il réduit les risques liés aux sanctions et aux pénalités.
  • Améliorer l’image de marque et attirer les parties prenantes : De plus en plus de consommateurs, d’investisseurs et de parties prenantes sont sensibles aux questions environnementales. En réalisant un bilan GES, et en mettant en œuvre des mesures de réduction, une organisation peut améliorer son image de marque. Ainsi, elle renforce sa crédibilité et attire des clients et des investisseurs soucieux du développement durable.
  • Contribuer à la lutte contre le changement climatique : Il contribue à la transition vers une économie plus durable et à la protection de l’environnement pour les générations futures.

C’est donc un outil précieux pour comprendre et réduire l’impact environnemental, tout en générant des avantages économiques, en se conformant à la réglementation et en améliorant sa réputation en matière de développement durable. C’est dans cette optique que nous avons décidé de s’emparer de cet outil.

Que révèle le bilan d’émissions de gaz à effet de serre (GES) de Sitowie ?

Suite à une consultation interne, suivie d’une analyse de notre pôle scientifique, nous avons pu réaliser un premier bilan.

Il a révélé que nous émettons 55,4 t CO2 éq. /an. Ce résultat est satisfaisant. Il représente 3,3 t CO2 par an par salarié. En comparaison, ce sont 8,2 tonnes de CO2 éq. qui sont émis en France par personne en 2020. *

Le résultat est ventilé comme suit :

  • 1 % > transports
  • 1 % > déchets et autres activités
  • 6 % > énergie
  • 92 % > achats de biens et de services

Grâce à ce premier bilan nous pouvons d’ores et déjà mettre en place des stratégies de durabilité.

Notre ambition soutient celle de l’état, à savoir : atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Cependant, nous y mettons notre énergie et travaillons sur ces sujets sans relâche.

Si le sujet vous intéresse, nous vous recommandons la lecture de l’article Urgence climatique : maintenir intelligemment pour ne pas subir !

*Sources : Etude Ministère de la transition écologique et solidaire.