Cette semaine, le Moniteur consacre un dossier à la taxonomie européenne.

Dans un article de Barbara Kiraly intitulé « Tertiaire : l’immobilier dans la tourmente verte », qui reprend une partie des résultats de notre étude sur la valeur verte, Pauline Koch exprime son point de vue aux côtés de Loïs Moulas, Directeur général de l’OID, de Gwenola Donet, et de Christian Robinet de l’Association française des sociétés d’expertise immobilière (Afrexim) et de Patrick Nossent de Certivea.

Réglementation foisonnante, absence d’un référentiel pour les immeubles en exploitation, manque de fiabilité des données et de ressources internes, incertitude sur les investissements, labels pas toujours alignés,… la situation est complexe.

Des actions sont menées comme l’instauration d’une grille ESG par l’Afrexim, le lancement d’une opération pilote pour confirmer l’alignement de la norme HQE à la taxomomie, l’émergence de nouveaux acteurs qui investissent dans des actifs pour les remettre aux normes.

Comme le démontre notre enquête citée dans l’article, le respect des critères de la réglementation a une incidence sur la valeur d’un actif mais pourra également impacter son financement.

Ainsi que l’exprime Pauline Koch « Une crise se profile sur la valorisation des actifs immobiliers. Le nouveau “prime” sera le bureau vert, et pourtant, rares sont les gestionnaires d’actifs immobiliers qui ont réalisé des actions systématiques, coordonnées et concrètes en matière de travaux verts sur leur portefeuille dans le cadre d’une démarche globale structurée. Il est vrai que la dégradation de la situation économique (inflation, remontée des taux d’intérêt, dévaluation de certains biens…) a de quoi préoccuper, mais cela ne doit pas occulter les enjeux à moyen terme. »

C’est tout l’objet de l’accompagnement de Sitowie que d’aider le secteur à réaliser sa transition verte,  à fiabiliser les données et à avoir une vision globale et la meilleure stratégie de travaux verts.